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GTM - Grand Tour du Mercantour

Ce séjour est organisé,  tous les 2 ans par le CODEP (Comité départemental) 06 en alternance avec le TAM - Tour des Alpes maritimes- auquel j'ai participé l'an dernier (WE du 1e Mai).

Michel Mélot, Président du CODEP 06 et son équipe assure la préparation, l'accompagnement, l'intendance et le transport des bagages sur ce circuit itinérant incluant l'ascension  des principaux cols du Mercantour illustrés sur le maillot remis aux participants (cf photo).

 Pour la petite histoire : seul manquait dans notre dos, le col italien "Madonne del Colletto" culminant modestement à 1 304 M que j'ai traduit en français par "le Petit Rouge"... car s'il est seulement long de 6 kilomètres, son profil de pente sur Openrunner ressort intégralement en écarlate - ce qui annonce du 10 à 15 % du début à la fin.. il débute d'ailleurs par une première montée à 16 % manière de se mettre de suite dans le bain et son revêtement est des plus précaire pour pimenter un peu plus son ascension ainsi que sa descente d'ailleurs !

S'en est suivi, ce même jour pour rejoindre la France, le Col de la Lombarde avec quelques 25 kms de montée dont certains passages également bien rouges... Là, alors que nous ahanions péniblement sur la pente, j'ai vu passer 2 étoiles filantes de la Sky en entraînement...

Je confirme : nous ne roulons pas dans la même catégorie...

Parmi les faits marquants -au-delà, bien sûr, de paysages absolument magnifiques dont la météo globalement favorable nous a permis de profiter au mieux,-  à souligner une 1e journée explosive !!!

Pour se mettre en jambes pas mooins qu'un enchaînement   de 3 cols à plus de 2000 :  Col d'Allos  (2 240 m) - Col des Champs (2 087 m) - Col de la Cayolle (2 326 m)  :  dont j'avoue avoir trouvé les 5 derniers kms  interminables... après un Col des Champs que je n'avais pas senti passer ayant roulé de concert et  discuté durant toute la montée avec un cyclo espagnol (jeune et charmant au demeurant).  A quoi tient la performance quelquefois... ! Puis, cerise sur le gâteau,  à l'arrivée retour à l'hébergement (Village Vacances Lou Riouclar où j'avais fait un séjour raquettes dans le passé) moyennant une petite côte sympathique de 2 Kms dont un passage à 12 % que certains ont préféré monter en voiture... soit, 138 kms au compteur pour  3 500 m de dénivelé... dur-dur pour commencer...

Les parcours suivants furent heureusement plus courts même si à chaque jour : son lot de cols et de gros dénivelés pour atteindre des hébergements le plus souvent "perchés"  :  Valberg station de ski en haut du col du même nom - Terme di Valdieri en Italie à 1 368 m - Isola village dans la descente de la Lombarde et  Auberge des 3 vallées en haut du Col du Turini où je me suis distinguée en partant avec la clef de ma chambre... M'en étant aperçue en bas du Col, j'avoue ne pas avoir eu le courage de remonter et appliquer ainsi l'adage "quand on n'a pas de tête, on a des jambes !" - ce qui me les aurait un peu trop sollicité....  Donc, après avoir signalé l'étourderie à l'organisation pour information de l'hôtel, je l'ai réparée, dès mon retour, grâce aux bons offices de la Poste.

Autre temps fort de notre périple :  le passage en Italie via le Tunnel de Tende (3 km) avec autorisation spéciale puisque non autorisé aux vélos. Voilà qui a bien profité d'ailleurs à 2 jeunes cyclo-randonneurs qui ont saisi cette opportunité pour traverser avec nous - évitant ainsi de passer, au-dessus, par la montagne.

Notre circuit s'est achevé en beauté par la montée du Col de Restefond - La Bonette (2 715 m), côté Saint Etienne de Tinée : long mais assez modéré en pourcentage et panoramique tout du long.  Sur l'édition précédente il y a 2 ans, le groupe n'avait pu réaliser cette étape du fait d'une météo défavorable et avait dû être rapatrié en bus. Nous avons eu beaucoup plus de chance cette année même s'il n'a pas été possible de conclure par la Cime de la Bonette à   2 802 m pour cause de route fermée.

Avec une présence constante de nos accompagnateurs, toujours bien placés pour nous ravitailler ou nous dépanner dans les moments critiques, des arrêts déjeuner sur une large plage horaire dans les restaurants locaux nous permettant d'arriver échelonnés : chacun a pu rouler à son rythme,  en fonction de son potentiel et de sa forme. Possibilité de se faire transporter sur quelques tronçons du circuit en cas de coup de mou, ou pour les plus aguerris,de  faire quelques suppléments "à la carte". Personnellement, je suis satisfaite d'avoir réalisé l'intégralité du programme, souvent en compagnie d'ami(e)s cyclos connus et appréciés dans des séjours antérieurs.

quelques photos