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Kasumaï Casamance

Séjour Cyclo FFCT du 24 Janvier au 7 Février 2018

A propos de notre périple :

 

✱ séjour itinérant FFCT proposé en Novembre et en fin Janvier dans la région de Basse Casamance (Oussouye - Ziguinchor - Bignona).

✱ liaison avion : Orly - Cap Skiring - sur vol affrété par Club Méd qui assure l’essentiel du trafic. A noter : les mesures de sécurité renforcées malgré les installations basiques de ce petit aéroport local.

Au retour : escale hôtel 3 étoiles à Marrakech offert par Transavia, du fait du coup de neige en région parisienne ayant généré du retard et n’autorisant pas l'atterrissage prévu sur Orly..

✱ notre groupe = 15 participants de diverses régions de France et le responsable FFCT : Joël CHASSIER - qui sera promu Roi d’Egueye à l’issue de notre séjour.

✱ sur place : VTT fournis par VTT Casamance, correspondant et organisateur local - accompagnant guide = Tamsir, un Diola originaire de Koubalan où nous serons hébergés en campement villageois.

✱ déplacements en VTT : limités à environ 335 kms sur routes, pistes en latérites ou sablonneuses - donc plus difficiles dans ce cas… alternés avec traversées en pirogues  et randos pédestres (Pointe St Georges notamment).

✱ J’ai apprécié surtout ce séjour pour le profond dépaysement qu’il offre en plein hiver métropolitain tant sur le plan climatique, qu’environnemental, qu’humain et touristique.  Il m’a permis une belle découverte de l’Afrique noire dans une ambiance groupe qui s’est révélée très sympathique au fil des jours.

 

1°) Région et Environnement :

 

⇒ La Casamance se situe au sud du Sénégal « coincée » entre la Gambie au nord, la Guinée Bissao au sud et l'Océan atlantique à l'ouest.

⇒ Son climat est de type tropical - avec 1 saison des pluies de Juin/Juillet à Septembre/Octobre. Nous étions donc en saison sèche avec des températures diurnes autour de 30 ° et nocturnes autour de 20°. et peu de moustiques !

⇒ Elle est drainée  par le fleuve du même nom long de 350 kms ⇒ qui rejoint  l'Atlantique par un large et long estuaire.

 

⇒ Nous parcourrons principalement les régions d'Oussouye, de Bignola et  de Zinguinchor, sa capitale (environs 250 000 habitants) .

⇒ Le territoire se partage entre la mangrove (zone humide soumise aux marais où pousse le palétuvier) et les terres émergées avec une importante riziculture.

⇒ A noter que la Mangrove, fortement dégradée et en voie de disparition, a été reconstituée depuis 2008 grâce à l'action d'Oceanium, association de protection de l'environnement sénégalaise qui a mené une action de reboisement sur le terrain et de sensibilisation auprès de la population. Elle est aujourd'hui reconstituée.

⇒ La mangrove est parcourue par les bolongs = sorte de chenal, soumis aux marais, où l'eau de mer se mélange à l'eau de rivière. Ils abritent une grande variété d'oiseaux et de poissons notamment , accessoirement quelques crocodiles aussi... et sont parcourus en kayak ou pirogues.

2°) La Population  :

 

- Les Diolas constituent la principale ethnie peuplant la Casamance. Ils sont d'un naturel pacifique et accueillant et nous saluent dans les villages d'un cordial « Bonjour, ça va » ou « Kasumaï » dans leur langue. Ils parlent le Diola qui inclut différents dialectes selon les régions.

- A noter : une ambiance différente dans les villes plus importantes où s'étale la pauvreté et où nous sommes quelquefois importunés par des vendeurs collants ou des mendiants.

- Les animaux domestiques, marqueur de richesse (poules, pintades, chèvres, canards, cochons, vaches, chiens)  circulent librement, dans les rues et sur les pistes des villages et , à l'image de cette population, nous n'en avons rencontré aucun qui aient été agressifs.

 

3°) Ressources et Activités :

 

Dans la Mangrove : l'activité principale est la pêche sous différentes formes.

- pêche à la crevette à l'aide de petits filets dans le fleuve Casamance.

- récolte des huîtres à marée basse sur les racines des Palétuviers : les huîtres se consomment      uniquement cuites – et leurs coquilles  broyées sont transformées en chaux pour la construction.

- pêche d'une incroyable variété de poissons dans les bolongs, dorades, mérous, carpes noires, rouges, otolithes, capitaines, barracudas, carangues, raies et le perroquet muni de dents

dont la spécialité est de couper les bas de ligne....  outre une nourriture de base et peu onéreuse pour la population, la pêche constitue une richesse touristique : avec Pierre, nous nous échapperons du groupe la dernière journée pour partir à la pêche miraculeuse dans le bolong sur la pirogue du « roi David » comme il se plaît à se nommer...

    Sur les terres émergées domine la riziculture :

- le riz constitue la base de l’alimentation céréalière de la population - il n’est pas destiné à être commercialisé mais à être consommé (auto-suffisance) et a même

- la culture de l’arachide est en fort développement - témoin les “terrils” à la sortie de Ziguinchor (photo ci-contre) où les arachides, mises en sacs, sont exportées vers Dakar pour être conditionnées.

- il y a également des cultures maraîchères et fruitières (agrumes, papayes, bananes, mangues) : rôle important des femmes regroupées en GIE = Groupement d’Intérêt économique - dont panneaux souvent vus au bord des routes empruntées.

- Cependant les terres de culture subissent l’aggravation de la sécheresse depuis quelques années où les précipitations tombent en moindre abondance durant la courte saison des pluies.

La richesse des arbres :

- La forêt constitue une ressource importante et, bien que protégée, elle fait l’objet de nombreux trafics qui peuvent dégénérer vers des conflits entre les habitants et les exploitants souvent clandestins. Nous traverserons via des pistes sableuses la forêt des Kalounayes entre Coubalan et Bignona, parc régional de bois de teck. Nous rencontrerons également après Bignona de grands cèdres rouges.D'ailleurs, des échoppes de menuisiers fabriquant des meubles cossus avec ces bois précieux bordent les rues à l'entrée de Bignona.

 

Quelques arbres “ressources” :  :

- le Fromager : qui domine chaque village de sa hauteur et peut atteindre 500/600 ans, d’où son nom pense-t-on dû à la déformation de sa dénomination par les colons = arbre de “forme âgée”.

L’écorce du Fromager est utilisé pour fabriquer  les portes, les meubles, les pirogues car le prélèvement de son écorce ne tue pas l’arbre qui “cicatrise”.

- le Baobab : constitué de fibres. Nous le verrons sans feuille et porteur de son fruit : “le pain de singe” à partir duquel est extrait “le boui” = sorte d’immodium local à contrario de la fleur d’hibiscus qui génère l’excellent “ Bissap” que nous avons consommé sous forme de boisson et de confiture : fabriquée dans 1 petite entreprise à Oussouye.

- Le manguier : bel arbre aux feuilles d’un vert sombre et actuellement en fleur. Les fruits n’apparaissent que vers le mois de Mai : dommage !..

- Le Palmier Rônier : dont le fruit “le Koni” sorte de petite noix de coco est très consommé. Cet arbre est également très prisé pour ses racines (vertus thérapeutiques), son feuillage (paniers, chapeaux, son bois (palissades, tabourets).

- Le Palmier à Huile de Palme : une fois coupés les régimes qui vont donner l’huile de Palme, l'arbre est exploité pour le Vin de Palme. Une fois les régimes ramassés, le producteur monte au sommet du tronc du Palmier à l’aide de son harnais. Il en taille l’écorce en dessous du socle du régime, enfile 1 entonnoir fabriqué avec 1 palme dans l’entaille  qui écoule le suc dans 1 bouteille plastique (autrefois, dans une coloquinte) fixée au-dessous. Puis, il vient 2 fois par jour vider la bouteille, agrandir l’entaille. … La fermentation du vin de palme recueilli ainsi commence immédiatement et la consommation  intervient dans les 48 H à l’aide d’une louche fabriquée en Palmier rônier au bout d’une tige pour éviter tout empoisonnement malveillant du liquide….

La petite entreprise : 2 exemples nous seront présentés lors de notre circuit,

 

- Près d’Oussouye,  au milieu des anacardiers, Joseph, producteur de noix de cajou, nous commente sa petite entreprise.  De la pomme de cajou, fruit de l’anacardier, est extraite la noix de cajou moyennant  de la cuire, de la décortiquer, de la griller puis de la conditionner sous différents mélanges. Ce traitement artisanal et manuel génère quelques emplois, grâce aux bénéfices dégagés par la visite et la vente aux touristes.

 

- A Etama, sur piste de la Bandial, nous visitons une savonnerie où les femmes du village fabriquent du savon à base d’huile de palme. A noter, qu’à côté de cette activité, elles se réunissent chaque semaine et reçoivent une instruction sur lecture et écriture du Diola.

 

Commerce et artisanat :

- Intense activité “commerciale” constatée dans les marchés de Bignona et d’Oussouye.

Nombreuses échoppes de couturiers qui fabriquent des vêtements colorés à la demande, mais aussi, des merciers, des coiffeurs voire -  des “dentistes”. Dans la partie “alimentaire” étals de poissons frais ventilés par les femmes pour éviter les mouches, stand de bouchers survolés par les petits vautours chargés du nettoyage des déchets, étals de plantes séchées où nous goûtons le tamarin au fort goût de citron servant à parfumer les plats, étals de fruits et légumes multicolores mélangés à des stands de vêtements, de chaussures, de gel pour cheveux…. le tout dans le brouhaha et la poussière.

- Dans les villes (Ziguinchor- Oussouye) et villages (Eloubaline, Carabane) : balade au milieu des boutiques animées et rencontres avec quelques artisans = sculpteur sur bois et tailleur (boutique “Paco Carabane” = ça ne s’invente pas !)  à Carabane, Fileuse et Tisserand (cette fonction étant dévolue aux hommes) à Eloubaline, sculpteur d’oiseaux près d’Oussouye.

 

4°) Habitat et Hébergement :

Habitat traditionnel - la Case à Impluvium : visitée à Eloubaline et à Nianbalan.

* Grande case habitée par plusieurs familles dont chacune a son foyer individuel. A Eloubaline, par exemple, nous visitons une case partagée par 7 familles.

* Les caractéristiques de la case à impluvium sont :

- le trou central pratiqué dans le toit afin de recueillir l’eau de pluie à la saison dans le puits situé juste en dessous.

- Les greniers à riz situés dans les angles, généralement au-dessus des chambres.

- Les feux allumés dans les coins des cases pour cuisiner.

- Un plafond où se mêle argile (contre risque d’incendie) et branches de Palétuviers entrelacés (pas attaqué par les termites au moins pendant 1 50 ne d’années). Murs de sable. Porte en écorce de Fromager.

- Une fonction défensive pendant les guerres tribales pour servir de refuge aux femmes et enfants pendant l’attaque, voire pour piéger l’ennemi (via porte basse ouverte de l’entrée).

 

    Les 2  cases à étages de M’LOMP :

- une exception dans l’habitat local… dûe à des Vétérans Tirailleurs sénégalais de la 2e  Guerre mondiale, rentrés au pays et inspirés par les constructions vues en France.

- la case est construite sans fondation et avec des matériaux locaux (couches superposées de terre cuite) - escalier en rônier, de même que le plafond (résistant aux termites).

☞ ces cases, exceptionnelles et uniques en Casamance, bien que construites depuis 1947, ont subi peu de travaux sauf utilisation de plastique au plafond et ciment au sol à renouveler lors de l’attaque des termites.

 

Notre hébergement “touristique” : a été de 2 types

* les Campements villageois : tourisme rural au plus près de la population.

- Type d’hébergement quelquefois sommaire = Chambre dépouillée de tout meuble excepté le lit, surmonté de la moustiquaire (pour moi,  en piteux état à Affiniam : merci aux chauves-souris intra-muros qui ont assuré la chasse nocturne aux moustiques) - quelquefois 1 seul drap housse obligeant ceux qui n’avait pas amené un “sac à viande” (dont j’étais) de quémander un drap - sanitaires aux robinetteries majoritairement défaillantes et quelquefois collectifs (Koubalan - Affiniam) - eau froide - pas de serviettes ou papier WC.

- Quelques  “3 étoiles” à souligner dans la série : le campement villageois de Séléki où nous avons passé 2 nuits- Egueye - Le Bolong à Ediougou.

Ce type d’hébergement  a été promu par la jeunesse des années 70, désireuse de faire vivre le village et de proposer une alternative à l’exode rural. Ont été construites des cases respectueuses de l’architecture locale. La crise d’indépendance casamançaise a porté un coup dur au tourisme dans cette région et la plupart des campements sont longtemps restés en léthargie.

- Avec le retour de la sécurité, donc du tourisme :  La Fédération des campements villageois s’est restructurée et sept campements ont pu être rénovés, grâce à l’appui des coopérations française et allemande.

- Les Hôtels : de qualité inégale…

  • seul super hôtel du séjour : le Flamboyant à Zinguinchor incluant cour intérieure et piscine où nous avons pu nous prélasser.

  • au BBC à  Bignona : certains ont dû se regrouper dans les chambres en dortoir collectif - la réservation ayant fait l’objet de “surbooking” !...

  • et à Karadane,  un jet d’eau digne de Versailles a surgi de la pomme de douche pour arroser… la porte en face.

= Gag ! CQFD.

 

 

5°) Religions et Traditions :

* La population se partage entre musulmans et  catholiques : les 2 cultes vivant en bonne harmonie et sans grands signes ostentatoires d’appartenance (pourvu que ça dure !).

 

* Mais la religion traditionnelle résiste fortement, surtout dans les villages  et, au fond, les Diolas sont, avant tout, des animistes très attachés aux fétiches et aux traditions. Nous en avons eu l’expression à plusieurs reprises :

- à Eloubaline, village totalement animiste, où le fétiche garde l’entrée du village,

- à Oussouye lors de notre rencontre avec “le Roi” d’Oussouye - réception très protocolaire dans “son Jardin” où le Roi, parlant et comprenant très bien le Français, a répondu,  en Diola à nos interrogations avec Tamsir, notre guide, comme interprète. Le Roi, tout habillé de Rouge et un balai pour sceptre, est désigné à vie parmi les membres des 3 familles d’Oussouye pouvant prétendre au titre, suite à consultation des Fétiches par le conseil des Sages. Sa fonction est purement bénévole et son rôle  = . résolution de litiges, aide à des personnes en grande difficulté. Reconnu par le Gouvernement du Sénégal, il ne reste aujourd’hui que 2 Rois en Casamance.

 

* Cette tradition animiste en Casamance, transmise par voie orale et coutumière (au même titre que la propriété), socle de l’éducation et de la cohésion société, garantit  aussi la tolérance entre musulmans et catholiques. On peut s’inquiéter de ce fait, de la perte de ces valeurs dans les grandes villes.

 

* La polygamie est  pratiquée aussi bien par les Animistes que par les Musulmans. De ce fait, la population enfantine est très nombreuse, comme nous l’avons constaté.

 

⇒De nombreuses fêtes et danses, souvent marquées par la tradition animiste,  ont jalonné nos déplacements

- les musiques et  danses à Koubalan ; dont la danse des masques

- la fête du riz et du Vin de Palme à Oussouy

- la fête de remerciements des enfants de Diantène et leurs instituteurs avec chants, danses et démonstration de lutte sénégalaise.

- la soirée des femmes de Diakene à Egueye venues en pirogue de leur village pour nous associer à leur fête.

 

 

6°) L’Humanitaire en question :

 

* Les ONG (françaises et espagnoles surtout)  sont très présentes en Casamance : nous l’avons constaté à plusieurs reprises : écoles, maternité, citernes de récupération d’eau, réfections de campements villageois, replantation de la Mangrove, panneaux solaires, missions médicales….

 

* ce qui pose question :

- une aide quelquefois inadaptée  : une “machine à miel” au milieu d’Etama (???...) - inutilisée faute d’électricité !   - ou non relayée par la population : des maternités équipées mais abandonnées (Bandial) ; des panneaux solaires non entretenus …

- le fatalisme de certains : qui attendent que le ciel leur tombe sur la tête !... (Seleki)

- le taux de natalité -bien qu’en décroissance- reste élevé.

- un taux de chômage important (statistiques officielles soumises à caution), particulièrement élevé chez les jeunes et en ville.

- une “offre” d’hébergements touristiques pas toujours à la hauteur… comme vu plus haut.

 

* les pistes de développement

- La scolarisation : est générale. Chaque village possède son école et nous en avons visité 4 et remis des fournitures à Koubalan et Diantène. 100 % des enfants sont scolarisés moyennant un modique droit d’ inscription en début d’année. Les parents les plus modestes reçoivent une aide à cet égard.

- sensibilisation à la poursuite des études : nombreux panneaux dans ce sens dans les villes (Oussouye - Bignona - Ziguinchor), présence dans les rues de groupes d’étudiants.

- d’une manière générale : alphabétisation de la population - sensibilisation également aux MST (vu panneaux dispensaires) - pouvant laisser espérer une accélération de la diminution des naissances (déjà entamé - mais encore de 4,8/femme en moyenne).

- retour du tourisme après une période troublée dûe à des mouvements indépendantistes ayant généré des affrontements et victimes depuis les années 80 jusqu’en 2005 : aujourd’hui, le calme est revenu.

- reconstitution de la Mangrove grâce à l’action d’une ONG sénégalaise et prise de conscience de la population.

- actions volontaristes du gouvernement sénégalais (soutenu par l’ONU) pour le développement économique du monde rural.

- actions positives des ONG : écoles (cf Bandial = ONG du Puy en Velay) - installation de panneaux solaires - de citernes d’eau. Missions médicales (rencontré à Oussouye un groupe de médecin-infirmières espagnoles en mission).

- “Aide toi et le ciel t’aidera” : certains villages relaient efficacement les aides reçues, se structurent et s’organisent : le village d’Eloubaline est une référence en matière d’organisation de sa population et de son environnement.

- aménagement de pistes désenclavant certains villages isolés (Etama - Bandial par exemple)

 

et demain... (réflexions personnelles) :

- dépend sans doute de la réussite des 8 mesures du  Plan sénégal engagé par le Président de la République (Macky Sall  depuis 2012).

1. Rendre la santé accessible à tous

2. Réhabiliter l’université

3. Atteindre l’autosuffisance en riz

4. Résoudre la crise de l’énergie

5. Achever l’aéroport Blaise-Diagne (près Dakar)

6. Désengorger Dakar

7. Relancer Sénégal Airlines

8. Attirer les touristes

 

- de l'aide occidentale : pendant notre séjour, s’est déroulé la visite officielle du Président Macron qui s’est notamment engagé dans le soutien à l’éducation.

 

- Reste à souhaiter que le Sénégal ne cédera pas “aux sirènes” des discours islamistes et djihadistes compte tenu du nombre de musulmans et de la paupérisation et urbanisation d’une partie de sa population….

 

 

 


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Commentaires: 4
  • #1

    Jacques Giuriato (vendredi, 16 mars 2018 21:37)

    superbe reportage.
    Découverte de la casamance à vélo.
    Véritable reporter avec des clichés exceptionnels.

  • #2

    pannetier fréderique (samedi, 17 mars 2018 15:00)

    Superbe reportage trés intéressant ,merci de m'avoir fait voyager par procuration, et bravo pour le travail accompli avec se trés jolies photos

  • #3

    Bernard Cordonnier (mardi, 20 mars 2018 17:15)

    Reportage très fouillé , très bien documenté et construit par une "pro".
    Jolies photos , ce n'est même pas nécessaire d'y aller , si : pour manger des crevettes !
    Bravo Martine la "cyclo-reporter"

  • #4

    Michele (dimanche, 25 mars 2018 19:41)

    Très bien ce site. Je vais pouvoir voyager à vélo sans pédaler.. .,�